Galates 2 : 11 – 21
Deux hommes, deux caractères
Paul reprend l’apôtre Pierre. Mais comment ose-t-il? Car c’est de Pierre dont il s’agit. Pierre l’apôtre qui a marché avec Jésus, mangé avec lui. Ce même Pierre qui a vu Christ ressuscité. Pierre, un privilégié car il était un des rares à assister à la transfiguration de Jésus. Et Paul ose le reprendre devant tout le monde. Et comme si cela ne suffisait pas, il écrit une lettre, qui sera lu devant plusieurs églises, dans laquelle il explique ce qui s’est passé.
Paul, contrairement à Pierre, n’avait honte de rien. En fait, il se moquait de ce que les autres pensaient de lui. Au contraire, il aimait la vérité et il fallait qu’elle soit dite peu importe le prix à payer. Donc, oui Paul reprend Pierre.
En effet, le manquement de Pierre devait être publié afin d’en faire un exemple pour les autres chrétiens. Non pour dénigrer Pierre, ni pour qu’il se sente rejeté. Mais au contraire, Paul se sert de cette expérience pour illustrer cette vérité :
Que les œuvres ne justifient pas, seule la foi en Christ nous rend juste aux yeux de Dieu.
Heureusement Paul reprend Pierre
Nous avons tous un talon d’Achille. Celui de Pierre est la crainte du jugement des hommes. On le voit lorsqu’il renie Jésus trois fois avant que le coq ne chante. Et on le voit de nouveau ici. Pierre oublie les païens et devient hypocrite fasse à la pression des juifs. De plus, dans sa chute il entraîne Barnabas. Mais heureusement Paul reprend Pierre.
Je suis un Pierre
Je suis un Pierre moi aussi. Car moi aussi j’ai un talon d’Achille et tout comme lui, je peux entraîner d’autres personnes dans ma chute. Et lorsque je ne fais pas comme il faut, Dieu me reprend lui même ou Il m’envoie quelqu’un. Néanmoins, je ne dois pas tourner le dos sous prétexte que ce qui m’est annoncée me dérange. Parce qu’en définitif ça signifierait que la vérité de Dieu me dérange. Or, Dieu veut que je m’améliore et pour cela tape là où ça fait mal. Si ça fait mal c’est qu’il y a quelque chose à changer ou un besoin de guérison. Donc, je ne dois pas blâmer Dieu ou le messager mais plutôt me remettre en question. C’est ce qu’a fait Pierre, il n’en a pas voulu à Paul, il a même aimé celui qui l’avait repris. En effet, il l’appellera notre bien-aimé frère Paul (2 Pierre 3:15) dans les lettres qu’il écrira plus tard.
En somme, si moi aussi je suis un Pierre, je peux changer comme lui a changé. Il y a toujours de l’espoir en Christ.