Galates 5 : 1 : C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis
Alliance et promesse de Dieu
Paul rappelle qu’Abraham a eu deux fils dont un seul est le fuit de la promesse, qui plus est, il illustre l’alliance entre Dieu est son peuple. Il est à noter que Paul a choisi Abraham car pour les juifs il s’agit d’un patriarche c’est à dire le fondateur de leur tribu. Le choix n’est donc pas anodin.
Petit rappel d’histoire : Dieu a promis à Abraham et Sarah, alors tout deux avancés en âge, qu’ils deviendraient parents. Mais avec incrédulité et impatience Abraham est allé vers la servante de Sarah, Agar, qui lui a donné un premier fils : Ismaël. Il est le résultat des choix d’Abraham. Puis Sarah, comme l’avait promis Dieu, tomba enceinte et donna un autre fils à Abraham : Isaac. Le fils de la promesse. Ces deux fils illustrent ainsi les deux types d’alliances : l’alliance de la loi et l’alliance de la liberté. L’alliance de la chair et celle de la foi.
Les différences entre ces deux enfants
Au travers de ces deux enfants, Paul énumère des préceptes qui pourraient sembler abstraits.
L’enfant de l’esclave:
- en premier il est né sous le joug de la loi, c’est-à-dire selon la chair
- puis il est né pour la servitude
- ensuite il explique qu’il s’agit de la Jérusalem actuelle
- et enfin cet enfant n’héritera pas mais sera chassé
En revanche, l’enfant de la femme libre:
- est d’abord né en vertu de la promesse, c’est-à-dire selon l’Esprit
- ensuite il est né pour la liberté
- et cela correspond à la Jérusalem d’en haut
- pour finalement hériter du royaume
Autrement dit, le choix semble facile a faire.
Oui mais choisir la liberté dérange et peut amener à la persécution.
Dans Galates 4 : 24 :
et de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.
Paul nous explique que dans l’histoire d’Abraham, qui a valeur d’allégorie, l’enfant né selon la chair persécutait l’enfant né selon l’Esprit. Et cette persécution continue parmi les Galates.
La persécution parmi les Galates.
Le mot persécution employé au verset 29 vient du grec Dioko. Il signifie amener à la fuite mais aussi harceler, molester. On ne parle pas alors de quelqu’un qui vient une fois dire aux galates “il faut se circoncire”. Mais cela a dû se produire à chaque fois qu’ils se rencontraient au temple. Et vraisemblablement, les hauts chefs religieux devaient prêcher la circoncision à chaque rencontre. De ce fait, les galates devaient très certainement être humiliés, mis de côté.
L’alliance de la foi signe un engagement avec Dieu
La persécution est aussi en nous et c’est un combat de tous les jours.
Et l’issue du combat qu’il y a chaque jour en nous entre l’Esprit et la chair est déterminante. En effet, dans Galates 5 :1, Paul nous avertit qu’il est possible de retourner sous le joug de la servitude et ainsi, de ne pas hériter du royaume. Voilà pourquoi il nous faut demeurer fermes, persévérer. C’est ce dont nous avons aussi parlé ICI. En conséquence, lorsque Paul parle des deux fils d’Abraham c’est une bonne piqûre de rappel pour savoir de quel côté on veut se tenir. Il est bon de se souvenir qu’on a fait alliance avec notre Dieu et qu’on hérite de Sa promesse.
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