Romain 12 :20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête.
Je ne sais pas vous mais moi j’ai jamais rien compris à ce verset. “Amasser des charbons ardents”? Ça veut dire quoi? En fait c’est un expression proverbiale qui signifie que l’on impose à un ennemi le souvenir du mal qu’il nous a fait. Ainsi, cette torture lui donnera l’impression d’avoir des charbons ardents sur la tête, et qui l’amènera à se repentir. Fascinant, non? En nourrissant mon ennemi, je lui rappelle le mal qu’il m’a fait. En lui ouvrant ma table, je lui donne l’occasion de se repentir. La clé est peut être là: au lieu de tourner le dos à notre ennemi, ouvrons- lui les bras, partageons notre repas, bénissons-le. Pas de reproches, pas besoin d’hausser la voix, pas même besoin de parler, le nourrir suffira.
Jésus a nourri Judas
Jésus a nourri ses disciples, mais il a aussi nourri son traître Judas. Il a pris soin de son Judas. Il a partagé sa table et son cœur avec lui. Et de même, lui a lavé les pieds. Il a donné comme aux onze son corps et son sang sans faire de différence. Sans rien retenir. Même si Jésus savait que Judas volerait tout ce qu’Il lui donnerait. Jésus donna quand même. A pris soin malgré tout. A nourri quand même.
Nourris ton Judas
Jésus, notre modèle parfait l’a fait. A notre tour, nourrissons notre Judas. Il en a besoin. Il ne sait peut-être pas comment réparer sa faute. Alors, tendons-lui la main. Soyons celui ou celle qui au lieu de faire des reproches, ouvre sa table et son cœur. Je ne sais pas qui est le Judas de ta vie. Peut-être un ami qui t’a tourné le dos, un membre de ta famille, ou peut-être est-ce toi même?
En effet, dès fois, l’ennemi c’est nous. Notre corps. Parce qu’il ne nous plais pas. Parce qu’il a trop de ceci et pas assez de cela. Alors, laisse moi te poser la question: Nourris-tu bien ton Judas? Lui donnes-tu ce dont il a besoin? Ou le maltraites-tu en l’affamant ou le gavant?
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